Trois suspects ont été arrêtés dans cette affaire de braquage d’un bureau de Poste. ils seraient passés à l’acte parce qu’ils sont tombés dans le piège des crédits à la consommation.
Maître Ruben n’a souhaité faire aucun commentaire sur ce dossier encore couvert par le secret de l’instruction.
Fin de parcours pour le gang des braqueurs de l’établissement français du sang (EFS). Trois voleurs présumés, âgés de 27 à 33 ans, ont été mis en examen, jeudi 25 avril à Évry-Courcouronnes (Essonne), pour vol en bande organisée et association de malfaiteurs, avant d’être incarcérés.
Ils sont soupçonnés d’avoir dérobé, le 15 mars, près de 100 000 euros dans un bureau de Poste de cette même commune. Les trois suspects, tous connus des forces de l’ordre, ont été interpellés par les enquêteurs de la brigade de répression du banditisme (BRB) de Versailles (Yvelines) lundi 22 avril à leurs domiciles de Colombes (Hauts-de-Seine) et mardi à l’aéroport de Roissy (Val-d’Oise).
L’un des hommes était armé d’un pistolet automatique
Il est 8h45 avenue de l’Orme-à-Martin, à l’heure de l’ouverture, quand deux hommes encagoulés et armés attendent l’arrivée des salariés. Ils obligent le directeur de l’agence à leur ouvrir les locaux, où se trouve déjà une seconde employée. L’un des malfrats brandit un pistolet automatique. Il exige que le responsable désactive les caméras de surveillance du distributeur de billets et le conduise à la salle du coffre-fort, ce dernier étant dissimulé dans une armoire.
Le directeur s’exécute sans protester. Il s’emploie à déverrouiller la tirelire. Mais, il y a un problème : elle est équipée d’un système de temporisation qui force les voleurs à patienter. En attendant, les malfaiteurs font main basse sur des rouleaux de pièces. Entre-temps, une femme de ménage arrive dans l’établissement et rejoint les deux otages. Trente minutes plus tard, la porte du meuble s’ouvre enfin. Les bandits remplissent leur sac de billets de banque. Le duo couvre les lieux de poudre d’extincteur pour effacer ses empreintes.
Ils profitent de leur travail pour faire du repérage
Et à 9h30, les deux hommes prennent la fuite dans une direction ignorée avec un butin estimé à près de 100 000 euros. Les premières investigations permettent de comprendre que le duo était accompagné par un guetteur qui était positionné à l’extérieur du bâtiment. Durant un mois, les fonctionnaires versaillais mènent une minutieuse enquête technique qui leur permet d’identifier ce trio et de tisser un faisceau de présomptions
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- Date: 26 avril 2024
- Titre: Le Parisien
- Auteur: Julien Constant
- Photo: LP/Arnaud Journois
- Catégorie: Articles de presse